Penser le travail pour penser l'entreprise


Sous la direction d’Olivier Favereau

Avec :
Alexandra Bidet, Jean-Marc Le Gall, Helena Lopes, Baudoin Roger, Amélie Seignour

Cette étude propose des solutions pour sortir de la financiarisation, utilisée durant près de quatre décennies et responsable, selon les contributeurs, du mal-être humain et économique de l'entreprise. Le redressement doit, selon eux, s'établir à partir du travail salarié.

Après quatre décennies de financiarisation, l'entreprise va mal, humainement et économiquement. Pour la redresser, il faut repartir de ce qui constitue sa source d'énergie vitale : le travail salarié, bridé, méprisé, sur-contrôlé, sur-évalué mais méconnu dans son contenu concret, sa positivité intrinsèque, son potentiel immense et, en définitive, sous-utilisé. Le chômage massif et l'emploi précaire, qui accompagnent la financiarisation comme son ombre, sont le fruit logique d'un type d'entreprise, prompte à discourir sur la valeur-travail, mais ignorante de la vraie valeur du travail, qui ne joue plus le moindre rôle dans ses critères de bonne gouvernance.

Cet ouvrage fait converger quatre regards disciplinaires : économique, sociologique, gestionnaire et anthropologique, pour dégager la grammaire commune de l'entreprise du XXIe siècle, celle qui nous fera sortir de la financiarisation. Proposant la première grille de lecture interdisciplinaire du contenu même du travail salarié, dans sa face lumineuse comme dans sa face sombre, les auteurs montrent comment réveiller la capacité de création collective de l'entreprise en (re)donnant du sens au travail salarié, y compris le plus terre-à-terre. Et pour atteindre ce résultat, la condition préalable est de (re)donner du poids aux salariés, dans le gouvernement de l'entreprise

  • Date de publication 08/02/2017
  • Type de publication Autres livres
  • Nombres de pages 178
  • Prix 29
  • Thème Entreprise
  • ISBN 978-2-35671-399-5
  • Editeur Presse des Mines