Mardis des Bernardins
Eglise et mémoire tchèque, entre liens et blessures
Contrairement aux autres nations d’Europe centrale (polonaise, slovaque, hongroise), l’identité tchèque s’est forgée principalement contre l’Église catholique. Le mouvement national tchèque est souvent présenté comme parallèle à celui de la sécularisation.
Si les temps forts de l’histoire nationale sont liés à ceux de l’Église, c’est de façon négative. Comment séparer la réalité historique du mythe national ?
L’Église, au-delà de ce stigmate, n’est-elle pas une institution vivante, susceptible de former et même de guérir la mémoire du peuple tchèque (commémorations, réconciliation, etc.) ? Comment la société laïque peut-elle accueillir un tel apport d’une institution jugée souvent trop traditionnelle et conservatrice ?
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