Jeudis Théologie

Jusqu’où la conscience est-elle libre ?


Dans le discernement moral, ai-je une véritable initiative ou bien ai-je l’obligation d’appliquer strictement la loi ?

En termes plus imagés : puis-je, par exemple, épouser qui bon me semble, un homme si je suis un homme, deux femmes si je ne veux choisir entre elles, et appeler cela tout de même un mariage ? Ou bien existe-t-il une loi universelle supérieure à ma volonté et aux désirs auxquels celle-ci se soumet ? Une loi qui, cependant et paradoxalement, exigerait de moi une véritable capacité d’initiative ?

Dans la tradition occidentale, deux positions extrêmes existent : d’un côté, la tradition légaliste autour de Kant, pour qui l’acte moral se déduit intégralement de la loi ; de l’autre, la tradition anarchique autour de Max Stirner. Celle-ci prédomine aujourd’hui en bioéthique.

Après avoir étudié ces deux positions et leurs effets désastreux, on en formulera une troisième, la « juste autonomie de la conscience face à la loi » (Jean-Paul II), synthèse très difficile à tenir des deux précédentes (et l’on expliquera pourquoi cette synthèse est si difficile à tenir quoique logiquement simple).

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