Jeudis Théologie
La liberté : pour quoi faire ?
La liberté est le grand idéal, le moteur de l’époque des Lumières : liberté de penser, de pratiquer la religion de son choix, d’exprimer publiquement ses opinions…
L’homme du XVIIIe siècle, l’homme de l’âge de la raison, lutte pour s’émanciper de la tutelle intellectuelle et spirituelle de l’Église catholique ; il veut pouvoir penser et agir par lui-même. L’humanité adulte ne veut plus qu’on lui dise quoi penser ni comment se comporter.
Pour la pensée contemporaine, héritière ou bien fille naturelle des Lumières, l’homme libre est celui qui se fixe ses propres fins et mène la vie qu’il entend mener, théoriquement hors de toute morale si ce n’est celle que, théoriquement, il se serait forgée.
De ce point de vue moderne, Jésus était-il libre au jardin des Oliviers, lorsqu’Il murmurait sa prière : « non pas ce que je veux mais ce que tu veux » (Matth. 26, 39), non pas ma volonté mais la tienne ? Du point de vue moderne, certainement pas. Et pourtant, libre, Il l’était. Suprêmement. Il faisait le plus bel et profond usage que l’on puisse faire de notre liberté.
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