Jeudis Théologie

La santé : un droit, un devoir, une chance ?



Il existe deux définitions classiques de la santé :

D’une part, celle du médecin Marie François Xavier Bichat, en 1800, c’est-à-dire antérieurement à la révolution médicale du XXe siècle : « La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort. » La santé n’y est pas mentionnée comme telle, pour des raisons liées au contexte médical susmentionné. On peut cependant en déduire qu’elle est l’ensemble des opérations qui s’opposent à la maladie, maladie dont la mort est la forme ou la conséquence suprême.

D’autre part, celle qui fonde la constitution de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) en 1948 : « La santé est un état de complet bien-être, physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale. (…) »

Ces deux définitions s’opposent radicalement. Nous les étudierons pour mieux saisir les forces et les limites de chacune d’entre elles, entre fatalisme et tentation prométhéenne, ce qui nous permettra d’esquisser une définition « heuristique » de la santé.

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