Mardis des Bernardins

L’écologie va-t-elle changer l’histoire ?


Alors que s’ouvrira le 6 novembre prochain la COP 23, les Mardis des Bernardins consacrent une soirée aux rapports complexes entre histoire et écologie.

« Je veux crier que le réchauffement climatique n’est pas une simple crise que le temps effacera. Il conditionne tous les enjeux de solidarité auxquels nous sommes attachés. Ne rien faire, c’est accepter une ultime injustice. Un autre monde est d’ores et déjà possible ; il nécessite un état d’esprit universel, une intelligence, une vision et une volonté collectives. »

Nicolas Hulot, Osons ! Plaidoyer d'un homme libre, Les liens qui libèrent, 2015

L'idée d'une séparation étanche entre nature et société n’est désormais plus soutenable. La dernière étape de cette remise en question est l'idée d'Anthropocène : nous sommes devenus une force géologique essentielle susceptible à l'avenir d’affecter puissamment nos sociétés. Si l’histoire n’est pas écrite, elle nous invite néanmoins à penser notre vulnérabilité et à ne plus imaginer que les sociétés évoluent hors-sol, protégées par avance des effets induits par les changements violents du milieu.

Animé par Marine Lamoureux, journaliste au service Société, La Croix

Pour aller plus loin :

  • Dominique Bourg, Pensée écologique. Une anthologie, PUF, 2014
  • « Il n'existe pas de mouvement de la société civile pour le climat ! Il faut arrêter avec ces âneries », entretien avec Dominique Bourg, propos recueillis par  Weronika Zarachowicz, Télérama, 26 novembre 2015
  • Alexander Federau, Pour une philosophie de l'anthropocène, PUF, à paraître
  • Nicolas Hulot, Osons ! Plaidoyer d'un homme libre, Les liens qui libèrent, 2015
  • Eloi Laurent, Notre bonne fortune, Repenser la prospérité, PUF, 2017

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