Musique

Nuit blanche – Gymkhana, Prazer Lazer


Pour la prochaine édition de la Nuit Blanche, le Collège des Bernardins invite l’artiste numérique Gymkhana (Fernando Favier) à s’emparer de la nef pour une création hybride mêlant pour la première fois laser, mapping video et voix.

 
 
© Camille Merckx

En commandant cette installation spécialement conçue pour l’espace de la nef par Gymkhana, le Collège des Bernardins imagine la rencontre d’un bâtiment du XIIIè siècle et des technologies d’aujourd’hui : un véritable travail sur la perception qu’il sera proposé aux visiteurs d’expérimenter. Pour révéler la beauté de cet espace si singulier tout en voûtes et en colonnes, Gymkhana use du mapping vidéo et de son medium de prédilection, la lumière, qu’il projette, programme, manipule et organise dans l’espace grâce à des rayons lasers d’une nouvelle génération. Mais c’est bien l’humain, et sa voix, qui seront au cœur de cette installation multimédia, à travers la présence d’une chanteuse lyrique qui interagira en temps réel avec le dispositif. Gymkhana comptera également sur la présence du talentueux et versatile Laurent Durupt pour l’accompagner dans ce travail de spatialisation sonore.

En fusionnant ainsi vidéo, lumière, composition sonore et  geste,  Gymkhana créé un environnement interactif et immersif, dont la matière audiovisuelle est presque palpable. Une véritable expérimentation sensorielle pour le visiteur placée au centre de ce dispositif !

Ce projet fait partie du parcours OF de la Nuit Blanche

Création sonore et visuelle : Gymkhana
Regard extérieur : Laurent Durupt
Chant : Camille Merckx
Mapping et création visuelle : Mike Latona

A propos de l'artiste

Artiste multimédia, Fernando Favier, aka Gymkhana, travaille depuis 10 ans en collectif et en solo à la conception d’installation dans l’espace public et à la création de performance d’arts numériques. Au centre de son travail, l’ordinateur comme centre névralgique des possibilités de faire se croiser musique, geste, vidéo, lumière.

Formé au GRM, centre de recherche musicale dans le domaine du son et des musiques électroacoustiques fondé par Pierre Schaeffer, il considère la musique comme un art plastique. Vincent Ravalec, Arthur H, Mike Ladd et François Wunschel entre autres, croiseront sa route. Au sein du collectif Exyzt puis de 1024 architecture, il participe à la création de la trilogie performative « Euphorie, crise, récession ». Parallèlement, il dirige « l’usine de films amateurs », projet de cinéma participatif imaginé par Michel Gondry. Le projet, avec l’aide de l’Institut français voyagera en Russie, en Afrique du Sud, au Maroc et au Japon. Il tournera un documentaire retraçant l’expérience de l’usine au Maroc intitulé « Tourne casa tourne ». En 2016, commence la collaboration avec le compositeur Laurent Durupt autour du projet « Privespace », présenté à la Nuit Blanche au Collège des Bernardins. Son dernier projet en date (été 2017) l’a mené à Rome où, avec ses complices Keziah Jones, Native Maqari et Simon Rouby, il fit « disparaitre » la Villa Médicis. Il est par ailleurs, depuis 2016, artiste associé à la société Minuit Une avec qui il produit des formes audiovisuelles expérimentales basés sur leurs étonnants dispositifs laser.

« Bien que non pratiquant mais sensible à la spiritualité, les lieux de culte me fascinent par le sacré et la ferveur qui imprègnent les murs des nefs ou des sacristies. Y intervenir est comme se mettre en porte-à-faux avec la fonction première de ce lieu. On ne peut pas rester insensible lorsqu’on travaille dans l’espace à la dimension architecturale d’une église ou d’une nef  et à son acoustique ».

Avec le soutien de :

The Conny-Maeva Charitable Foundation
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