Mardis des Bernardins
S’informer, un défi pour la jeunesse
En partenariat avec le think tank Vers le Haut.
« Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets. » Alfred Sauvy
Le numérique bouleverse complètement notre rapport à l’actualité. Cette révolution est encore plus forte pour les jeunes qui s’informent surtout par les réseaux sociaux et manifestent de la défiance à l’égard des médias traditionnels. A quelles informations sont-ils exposés ? Quelles informations produisent-ils ? Comment s’assurer de leur fiabilité ? La rapidité des flux s’intensifie, les contenus sont toujours plus accessibles et les théories du complot font de plus en plus d’adeptes ; comment distinguer alors la « bonne » information de la fausse ? Peut-on « apprendre » à bien s’informer et à bien relayer l’information ?
Débat animé par David Abiker
- 1. « Aujourd’hui on ne va pas chercher l’information ; elle nous arrive par le biais des réseaux sociaux »
- 2. « Les jeunes ne voient pas forcément les réseaux comme une source d’information mais comme une source de divertissement »
- 3. « Avec Twitter, le rapport au temps et à la transparence a changé »
- 4. « Le jeune doit être moteur de la construction de son information »
- 5. « L’école ne prévient pas suffisamment contre les dangers des réseaux sociaux »
Pour aller plus loin
Anne Cordier, Grandir connectés: les adolescents et la recherche d'information, C&F Editions, 2015
Alban Jarry, Twitter, un effet de loupe sur l'information, Les Echos, 17 août 2016
Pascal Lardellier, Génération 3.0: Enfants et ados à l'ère des cultures numérisées, Editions EMS, 2016
Marie-Estelle Pech, L'Education Nationale cherche la parade contre les théories du complot, Le Figaro, 9 février 2016