Exposition photo

Time lapses us


Dans le sillage de la chaire de recherche « Laudato si’. Pour une nouvelle exploration de la Terre », le Collège des Bernardins invite l’artiste Vincent Chevillon. À travers son travail photographique à la frontière entre la documentation scientifique et la contemplation poétique, il propose une vision renouvelée de notre rapport au Temps.

« Time lapses us…
Le temps nous passe…
Que nous reste-il ? Qui est ce « nous » qui peine à se définir ?

Des oiseaux par centaines étalés, constellations stériles, une chimère colossale et quelques morceaux de paysage comme reliques… De qui sont ces êtres, ces restes ?

Prélèvements photographiques dans des réserves d’institutions belges et françaises dédiées à l’histoire naturelle, ou dans des parcs, ces fragments et les agencements qu’ils proposent n’en sont pas moins une construction culturelle, la source d’un imaginaire qu’il s’agit ici d’interroger. »

Vincent Chevillon, artiste

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© Vinciane Lebrun
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© Vinciane Lebrun
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© Vinciane Lebrun
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© Vinciane Lebrun
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© Vinciane Lebrun
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© Vinciane Lebrun
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© Vinciane Lebrun

Depuis une dizaine d’années, l’artiste étudie et manipule ce qu’il nomme des « imaginaires rapportés », des témoignages, des images et des objets collectés durant les périodes coloniales pour les collections publiques européennes.

Le Collège des Bernardins a la joie d’accueillir pour la première fois une exposition de photographies ! Celles-ci, par leur format monumental, épousent harmonieusement l’architecture cistercienne de l’ancienne sacristie. Venez découvrir notamment « Le gardien du Verger », premier spécimen du Canada à prendre place sous les voûtes du Collège des Bernardins…

Laissez-vous porter par la voix de Vincent Chevillon pour aller plus loin dans son univers...

Biographie

Initialement formé aux Sciences de la Terre, Vincent Chevillon a grandi en Outremer (Martinique, Île de la Réunion). Il complète sa formation par des études en art, rejoint en 2010 le post-diplôme des Beaux-Arts de Paris, puis le programme expérimental SPEAP (Art-Science et Société) de Bruno Latour à Sciences-Po Paris en 2017-2018. Depuis 2014, il enseigne l’Espace et le Volume à La Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) à Strasbourg.

Ses recherches convoquent différents champs d’études, navigant de l’anthropologie à la géophysique et iconologie. Il développe des dispositifs généralement évolutifs à partir d’éléments récoltés ou façonnés, des images, des récits qui se formalisent sous forme d’installations, d’éditions, d’œuvres numériques ou d’objets.

Pour aller plus loin