Mardis des Bernardins
Peut-on désirer renoncer ?
Psychanalystes et théologiens en dialogue - En collaboration avec le département de recherche du Collège des Bernardins Sociétés Humaine et Responsabilité Éducative
Allons-nous devoir apprendre à renoncer ? A-t-on besoin d’être éduqué au renoncement ?
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Que peut signifier renoncer dans une société de désir marquée par le narcissisme de masse ? Que peut signifier renoncer quand le changement, l’adaptation, la flexibilité ne se refusent rien, et quand au contraire, ils dévorent sans faim et exigent des transformations continuelles pour garantir la permanence de la roue du hamster ? Les déchets s’amoncèlent et se recyclent. Tout, y compris l’homme, devient objet de consommation. Les désirs s’assouvissent et renaissent. La vente des produits de consommation spirituelle se charge du passage de l’offre de sens à la demande de sens. Ce soir à travers la question de savoir si l’on peut désirer renoncer, les Mardis des Bernardins vous invitent à écouter le désir. Un désir qui quête, un désir qui se cherche, qui aspire à entendre et à dialoguer avec la Parole qui soigne. Ce renoncement n’est ni résignation, ni frustration, ni douleur, il exprime et incarne la joie d’avoir écouté son désir et avance des pistes pour imaginer un avenir plus vivable.
Pour aller plus loin :
- Département de recherche Sociétés Humaines et Responsabilité Educative
- Entretien avec Jean-Michel Hirt : « Penser les destins du corps et de l’âme »
- Zygmunt Bauman, La Vie liquide, Le Rouergue/Chambon, 2006
- Karima Berger, Mektouba, Albin Michel, 2016
- Chantal Delsol, L’Age du renoncement, Cerf, 2011
- Manuel d'Epicitète, Flammarion, 1999
- Hermann Hesse, Siddhartha, Le Livre de Poche, 1975
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