Un Mardi des Bernardins pour faire dialoguer psychanalyse et histoire et susciter de nouvelles espérances.

« Nous voulons croire, ici et maintenant, qu’au-delà de l’angoisse mortifère sous laquelle s’obstine à se dire notre société en crise, une représentation de l’avenir rend possible une nouvelle espérance »

Alain Badiou, Élisabeth Roudinesco, Jacques Lacan, passé présent. Dialogue, Seuil, 2012.

En dépit des décennies de progrès économiques, scientifiques et technologiques, l’avenir suscite davantage de peur que d’espérance ; nous ne cessons de regarder devant ou derrière, mais sans sortir du présent, un présent obsédant, un présent désormais érigé en unique horizon, qui limite les perspectives d’avenir et se prive de l’appui du passé. Si on ne peut plus « s’appuyer sur le passé pour le dépasser », si l’avenir effraie, comment imaginer demain ? Comment comprendre ce rapport au temps singulier ? Sur quelles forces s’appuyer pour y remédier ?

Animé par Didier Pourquery, directeur de la rédaction de The Conversation France

En partenariat avec l’ADDH Sorbonne (l'Association des diplômes de droit et d'histoire de la Sorbonne)

Une vente d'ouvrages des auteurs aura lieu à l'issue du débat.

Pour aller plus loin :

• François Hartog, La nation, la religion, l'avenir, sur les traces d'Ernest Renan, Gallimard, 2017.
• François Hartog, Régimes d'historicité. Présentisme et expériences du temps, Seuil, 2003.
• François Hartog, Croire en l’histoire, Flammarion, 2013.
• Elisabeth Roudinesco, Dictionnaire amoureux de la psychanalyse, Plon/Seuil, sortie le 05 octobre prochain
• Elisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, Paris, Seuil, 2014.
• Alain Badiou, Élisabeth Roudinesco, Jacques Lacan, passé présent. Dialogue, Seuil, 2012.
• Paul Valadier s.j., « Un présent sans épaisseur », Etudes 2013/7 (Tome 419), p.53-62.
• Marcel Gauchet, La condition historique, Editions Stock, 2003.