Théâtre
Valère Novarina / Pascal Omhovère / Quatuor Mélodia - Lumières du corps
Texte de Valère Novarina, lecture de Pascal Omhovère et musique du Quatuor Mélodia
Nourri de ses expériences d'écriture et de mise en scène, Valère Novarina poursuit avec Lumières du corps un travail de réflexion sur l'espace, l'acteur, l'écriture, la force de la parole, les pouvoirs du langage. Proche collaborateur de l’auteur depuis les années 1980, Pascal Omhovère propose une lecture théâtrale de ce recueil de pensées, lyrique, poétique et enthousiasmant, accompagné sur scène par le quatuor à cordes Mélodia sur des compositions et des époques diverses (Haydn, Schubert, Ravel, Glass….)
« Le temps est la matière du théâtre, l'étoffe à travailler : tissée par les acteurs, par leurs paroles, leurs silences, leurs syncopes, leur retour et leurs sauts, leurs éclipses, leur ralenti et leur précipité. Le temps est une étoffe qu'il faut travailler, coudre et découdre ; il faut aller profond dedans, avec les mains, l'aérer, la renverser et l'ouvrir ; y percer de nouvelles ambulations, de nouveaux passages non vus… Il y a sur le théâtre un nouveau lieu à voir sur la terre, une autre maison, une autre façon d'habiter ici. On se rassemble pour sortir de la convention admise, de la psychologie ambiante, de l'histoire qu'on croit, de l'homme reconnu. Dans l'espace en face de nous, entre un homme mais c'est un autre animal sur un autre sol. »
Valère Novarina.
Valère Novarina, auteur
Pascal Omhovère, acteur
Quatuor Melodia, musique
(Premier violon : Carole Bruère
Deuxième violon : Célien Zacharie
Alto : Alexandre Thibault
Violoncelle : Klara Egloff)
Revivez les temps forts de la représentation en tweets et en images, et découvrez les coulisses du projet avec l’acteur Pascal Omhovère.
Les interviews vidéo
« C’est unique de pouvoir jouer dans ce lieu animé et plein de spiritualité » - Pascal Omhovère
Pascal Omhovère présente le projet « Lumières du corps »
La soirée en tweets
[coulisses] Les violons procèdent aux derniers accords avant la représentation de ce soir dans le petit auditorium #LumieresDuCorps pic.twitter.com/iBGSlSaCoJ
— CBernardins_Direct (@CBernardinsLive) 12 février 2018
L’impression de toucher le langage comme s’il était la vraie matière #LumieresDuCorps Le quatuor Mélodia répond aux textes de Valère Novarina, lus par Pascal Omhovère pic.twitter.com/cDjCuGrPbu
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Le langage est analogique à la nature. Si bien que l’étymologie fait partie des sciences physiques. Nous ne sommes pas physiciens mais nous pouvons en savoir plus en collant notre oreille aux mots - #LumieresDuCorps pic.twitter.com/G60XrObBi7
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Par le dialogue nous rentrons dans la discorde du langage. Entre les deux est un troisième, un blanc, la distance. Le drame du langage vient apparaître dans l’espace. #LumieresDuCorps pic.twitter.com/sDHShs4Zmd
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Le quator Mélodia emprûnte à Haydn, Schubert, Ravel, et Glass…. pour répondre aux textes de Valère Novarina #LumieresDuCorps pic.twitter.com/16uLT3Tezo
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Lumière, la matière mise à feu. Feu la matière !! #LumieresDuCorps pic.twitter.com/xzXEymXjYc
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« La musique ouvre l’espace où s’ouvre la pensée » #LumieresDuCorps pic.twitter.com/Vb81rU8RGL
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Biographies
Valère Novarina est né à Genève. Paris, il étudie la littérature et la philosophie et publie dès 1978. Une activité graphique, puis picturale se développe peu à peu en marge des travaux d’écritures : dessins des personnages, puis peintures des décors lorsqu’il commence, à partir de 1986, à mettre en scène certains de ses livres.
On distinguera, dans sa bibliographie, les œuvres directement théâtrales - L’Atelier volant, Vous qui habitez le temps, L’Opérette imaginaire, L’Acte inconnu … – et le «théâtre utopique», romans sur-dialogués, monologues à plusieurs voix, poésies en actes : Le Drame de la vie, Le Discours aux animaux, La Chair de l’homme – et enfin, les œuvres «théoriques», qui explorent le corps de l’acteur où l’espace et la parole se croisent dans le foyer respiratoire : Pour Louis de Funès, Pendant la matière, Devant la parole, L’Envers de l’esprit. Insaisissable et agissant, le langage y apparaît comme une figure de la matière.
Pascal Omhovère est né à Metz où il a effectué ses premiers pas au théâtre avec Jean-Louis Wilhelm, André Batisse... Par la suite, il a notamment travaillé de nombreuses années à Paris avec Michael Lonsdale, Jean-Marie Patte, ainsi qu'entre autres avec Xavier Marchand, Bruno Bayen, Laurence Vielle, Noël Casale, La Revue Éclair...
Il a rencontré Valère Novarina en 1983 à Metz et l'accompagne dans ses travaux depuis Le Drame de la vie en 1986 (comédien, assistant, dramaturge...). Il apprécie beaucoup un théâtre de lecture en dialogue avec la musique. Il a fondé il y a quatre ans à Ajaccio où il vit, la Compagnie Sub tegmine fagi (sous l'ombre des hêtres).