Art et Culture
Musique
LA PRÉDICATION AUX OISEAUX
D’après des textes de Christian Bobin et les Fioretti de Saint François d’Assise
Ce concert-lecture propose une promenade poétique, musicale et spirituelle autour de Saint François d’Assise.
- Pascal Amoyel, piano
- Alain Carré, comédien et adaptation
Des œuvres pour piano alterneront avec la lecture d’extraits du livre de Christian Bobin, Le Très-Bas, et des Fioretti de Saint François d’Assise évoquant la vie de ce grand saint qui fut nommé « patron céleste des écologistes » par le pape Jean-Paul II en raison de son amour pour les animaux et la création tout entière, à commencer par les plus humbles et les plus fragiles.
Programme musical
Bach/Busoni:
- Choral Nun Komm der Heiden Heiland/
- Choral Ich ruf’zu dir, Herr Jesu Christ
Liszt : Légende de Saint-François d'Assise prêchant aux oiseaux/ Le chant du berceau/Andante lagrimoso (Harmonies Poétiques et Religieuses)/2e Légende de Saint-François de Paule marchant sur les flots/Vallée d'Obermann (1ère année de Pèlerinage )
Biographies
Pascal Amoyel
Victoire de la Musique en 2005 dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental de l’année », Pascal Amoyel est récompensé en 2010 par un Grand Prix du Disque à Varsovie par la prestigieuse Société Chopin pour son intégrale des Nocturnes de Chopin aux côtés de Martha Argerich et de Nelson Freire, enregistrement qualifié de « miracle que l’on n’osait plus espérer, qu’on écoute bouche bée par tant de beauté » par la revue Classica. Son interprétation des Funérailles de Liszt a également été saluée comme l’une des références historiques, et ses Harmonies Poétiques et Religieuses de Liszt élues parmi les 5 meilleurs enregistrements de l’année 2007 par la chaîne Arte.
Après des débuts précoces il obtient le Premiers Prix de Piano et de Musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et devient Lauréat de la Fondation Menuhin et Lauréat de la Fondation Cziffra, puis remporte le Premier Prix au Concours International des Jeunes Pianistes de Paris. Il reçoit également les conseils de Daniel Blumenthal, Aldo Ciccolini, Lazar Berman, Maria Curcio, Véra Gornostaeva, Dominique Merlet, Désiré N'Kaoua, Jacqueline Landowski, Lev Naoumov.
C’est le début d’une carrière internationale qui le conduit à se produire sur les plus grandes scènes : Philharmonie de Berlin, Muziekgebouw d’Amsterdam, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Cité de la Musique et Salle Pleyel à Paris, États-Unis, Canada, Russie, Chine, Corée…
Ses enregistrements seul ou avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand ont obtenu les plus hautes récompenses: Gramophone, Cannes Classical Awards, ffff de Télérama, Diapason d’Or de l’année, «Choc» du monde de la Musique, 10 de Classica, Grand Prix annuel de la critique allemande…
Compositeur, Pascal Amoyel est Lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il est notamment l’auteur du cycle "Job, ou Dieu dans la tourmente" et de "Lettre à la femme aimée au sujet de la mort" (sur des poèmes de Jean-Pierre Siméon).
Il s’investit aussi dans la création de nouvelles formes de concert: son spectacle « Block 15, ou la musique en résistance » (mise en scène Jean Piat) a obtenu un très vif succès et a fait l’objet d’une adaptation pour France Télévisions ; il a également écrit et créé « Le pianiste aux 50 doigts ou l'incroyable destinée de Georgy Cziffra » et « Le jour où j’ai rencontré Franz Liszt » (mises en scène Christian Fromont) qui ont été joués à guichet fermé au festival d’Avignon et durant plusieurs mois au Théâtre Le Ranelagh à Paris. Dernièrement, il a créé le spectacle familial « Une petite histoire de la grande musique », et "Looking for Beethoven", qui sera donné au Festival d'Avignon et au Théâtre Le Ranelagh en 2019.
Professeur de piano et d’improvisation au CRR de Rueil-Malmaison, il a créé le « Juniors Festival » dont les enfants sont les acteurs, y compris ceux porteurs de handicaps. Il dirige le festival Notes d’automne qu’il a créé, et est le commanditaire de plus d’une quarantaine de créations (avec Jean-Pierre Marielle, Barbara Hendricks, Natalie Dessay, Patrick Bruel, Anne Roumanoff, Jacques Gamblin, Richard Bohringer…). Il est aussi conseiller artistique de l’Estival de la Bâtie d’Urfé. Auteur de l’ouvrage Si la musique t’était contée (bleu nuit éditeur), et a produit une série d’émissions sur France Culture intitulées « Une histoire de la musique ».
Premier Grand Prix Arts-Deux Magots récompensant « un musicien aux qualités d’ouverture et de générosité », Prix Jean-Pierre Bloch de la Licra pour « le rapport aux droits de l’homme dans son œuvre », il est le parrain de l’association APTE, qui dispense des cours de musique à des enfants autistes. Il a été élevé aux grades de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres, et de Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques.
Alain Carré
Alain Carré met en scène et interprète un répertoire diversifié, du théâtre classique au théâtre contemporain en passant par des adaptations en musique et des mises en scène d'opéra. Il a par exemple adapté sous forme de monologue. Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche, qu’il joue au Théâtre du Crève-cœur de Genève en novembre 2005.
Il met aussi en scène et interprète Le Journal d’un Génie de Salvador Dali en 1984, La Chanson de Roland et les Lettres à un Jeune Poète de R.M Rilke en 1992 et les fables de Jean de La Fontaine.
En 2013 il crée Dom Juan de Molière, où il joue le rôle de Don Juan. Il adapte également Le Cid de Corneille en 2006, La Maladie de la Mort de Marguerite Duras en 2007 et, en 2008, Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset.
Comme pièce contemporaine, il adapte entre autres Les Combustibles d’Amélie Nothomb et La Nuit de Valognes d’Eric Emmanuel Schmitt.
Depuis 2011 il se consacre régulièrement à la mise en scène de procès intentés à des personnages célèbres tels que Socrate ou Baudelaire.
En 2012 il a ainsi interprété et mis en scène le procès des Fleurs du mal de Baudelaire durant quatre soirs au Théâtre les Salons à Genève, durant lesquels se sont affrontés Marc Bonnant et Bernard-Henri Lévy. Au Grand Théâtre de Genève en 2013 et 2014, les trois orateurs se sont à nouveau réunis durant quatre soirées autour du Cas Wagner – Wagner était-il antisémite ?
En 2015 dans le cadre des représentations d’Iphigénie en Tauride et de Médée au Grand Théâtre de Genève, il met en scène deux plaidoiries-spectacles respectivement consacrées aux personnages centraux de ces deux mythes : Iphigénie et Médée, dans lesquelles il jouera aux côtés de Marc Bonnant et Bernard-Henri Lévy, ainsi qu’Isabelle Caillat
En parallèle à la mise en scène et à son activité de comédien, il crée de nombreux spectacles mêlant musique classique et monologue, notamment avec François-René Duchâble. Ensemble ils sont à l’origine d’une soixantaine de spectacles inspirés par les écrits de musiciens et d’écrivains célèbres : A la table de Georges Sand – spectacle autour de l’écrivaine et des musiciens qu’elle a fréquentés, notamment Frédéric Chopin -, Beethoven « Je deviens sourd », Berlioz « Le voyage d’hiver », Les Nuits Chopin-Musset, Liszt à La Lettre …
De ses rencontres avec Jean-Claude Malgoire, musicologue et chef d’orchestre français, ainsi que Gabriel Garrido, chef d’orchestre argentin, professeur au Conservatoire de Genève, naît une passion pour la mise en scène d’opéra. Il s’engage dans divers projets et crée une version médiévale des Carmina Burana, Didon et Enée de H. Purcell, La patience de Socrate de Telemann, Lélio de Berlioz, Le Bal masqué de Verdi et Les Noces de Figaro de Mozart. Alain Carré a reçu en 2012 aux côtés de la compositrice Sophie Lacaze le prix de l'Association Beaumarchais pour la création de leur opéra (rédaction du livret par Alain Carré, musique par Sophie Lacaze) Ainsi parlait Zarathoustra.
Il est le directeur artistique du Festival des Lumières à Montmorillon depuis sa création il y a trois ans Il a également été le directeur artistique du festival de théâtre Autour de Madame de Staël au Château de Coppet de 2011 à 2012 ainsi que codirecteur du Théâtre du Crève-Cœur avec Anne Vaucher à Genève de 2007 à 2010 et directeur artistique du Théâtre les Salons de Genève de 2010 à 2012.
En tant que professeur, Alain Carré a donné trente ans durant des formations pour acteurs professionnels en Belgique, en France et en Suisse. On retrouve sa voix dans une cinquantaine de CD et dans de nombreux enregistrements réalisés pour France Culture