« Nous ne pouvons laisser nos jeunes devant une sorte de kaléidoscope des manières de vivre, où les couleurs et les formes s’entrechoquent sans qu’il soit possible d’émettre un critère de discernement ou de classement et de choix pour la liberté. Ces quelques réflexions me semblent correspondre à une difficulté à laquelle nous sommes tous confrontés, dans le domaine scolaire, familial ou religieux. Nous avons à faire face à cette difficulté de construire ensemble en intégrant le patrimoine reçu pour s’acheminer vers ce qui est en train d’advenir. » (Cardinal Vingt-Trois)
« Est-il vrai que nous avons hérité de ce monde sans avoir reçu, des générations précédentes ou d’un passé plus lointain, aucune lumière pour déchiffrer le sens de l’existence et nous orienter dans la vie personnelle et sociale ? Enfants de la modernité nous voulons être les sujets libres et novateurs de nos existences. » (J. de Longeaux)
Le colloque de janvier 2010 au Collège des Bernardins s’est préoccupé de l’acte éducatif, de ses fondements et de ses déterminations anthropologiques. La philosophie, la théologie, les sciences humaines (notamment la psychologie), l’art, ont beaucoup à dire et gagnent à œuvrer ensemble. Ce colloque a été un point de départ pour les travaux du département « sociétés humaines et responsabilité éducative » du pôle de recherche du Collège.

Interventions du Cardinal André Vingt-Trois, de Jacques Arènes (psychanalyste, praticien, Centre Sèvres), Mgr Jean-Louis Bruguès (secrétaire de la Congrégation pontificale pour l’Éducation catholique), Jean Caron (professeur de philosophie), Catherine Chalier (université de Paris Ouest Nanterre), Marguerite Léna (Faculté Notre Dame), Alexis Leproux (Faculté Notre-Dame), Anne-Marie Pelletier (Institut européen des sciences religieuses et Faculté Notre-Dame) et Myriam Revault d’Allonnes (École pratique des hautes études).