Dieu et la chair au XVIIe siècle
Matthieu Villemot
Le XVIIe siècle se demande, avec autant de précision conceptuelle que d’angoisse existentielle, comment la foi est possible, à quoi elle sert, comment ce corps peut être mon corps et comment se constitue l’humanité. Ces questions n’en sont qu’une. Nous le vérifions chez ceux qui ont joué le plus grand rôle : Descartes, Malebranche, Hobbes, Spinoza, Locke et Berkeley. L’époque se termine sur deux rapports possibles au corps et à Dieu : un rapport passionnel à la chair du Christ, ou l’athéisme matérialiste. Une interprétation phénoménologique de ces thèses est proposée.
Matthieu Villemot, prêtre du diocèse de Paris, docteur en philosophie, est chercheur en philosophie contemporaine, spécialiste de phénoménologie. Il est enseignant de philosophie à la Faculté Notre-Dame et aumônier de l’Hôpital Saint-Louis à Paris. Il est l’auteur de Re-commencer en phénoménologie, Essai, 2007.