Philosophie

309 - L'affection, d'Épicure à Paul de Tarse - 2017


Séances

Jeudi 14h30-16h - 12 séances
Premier cours : Jeudi 28 septembre 2017

Philosophie et Sciences humaines - Semestre 1

Affection, affectivité, affecter : rarement des mots d’une même famille peuvent avoir des connotations si variées.

Il semble en effet, que l’affectivité n’ait pas toujours bonne presse, mais comment aimer sans être affecté par les peines et les joies de celui que l’on aime, quelle que soit la forme de cet amour. Pour les philosophes de l’Antiquité, le propre des états affectifs est d’abord de révéler un état de dépendance du moi à l’égard des objets extérieurs. Comment les différentes écoles de philosophie antique (principalement l’épicurisme, le stoïcisme, sur lesquelles on s’arrêtera) qui toutes aspirent à la sagesse, interrogent-elles ces états ? En quoi Paul de Tarse, dans sa première Épître aux Corinthiens donne-t-il voie, par un heureux usage de la notion de corps, à une interprétation originale du poids des affects dans notre destinée ?