Licence canonique

Le développement du dogme chez J.-H. Newman (FACND 2022-23)


Pré-requis

Lecture de l’article « Newman » de Bernard Dupuy dans l’Encyclopedia universalis.

Objectifs

Parvenir par une lecture attentive de la Grammaire de l’assentiment à partager les conclusions de l’auteur à propos de la certitude de foi.

Argumentaire

Toute la vie intellectuelle de Newman a été motivée par les tentatives de réponses à donner à la question : « la raison peut-elle être certaine dans l’ordre de la foi ? »

Il a résolu cette difficulté en deux temps, séparés par de longues années. En un premier temps il reconnaît qu’une série de vraisemblances ou d’indices, suffisent à la raison pour qu’elle s’accorde avec une réalité qui échappe à la logique d’un raisonnement scientifique.

Puis, dans La Grammaire de l’Assentiment, il met un terme au défaut de son argumentation préalable. Dans la mesure où la foi (en tant que fides quae) n’appartient pas seulement au champ de l’abstraction mais aussi à la réalité concrète de la vie des croyants, une faculté propre de juger et de décider peut informer la foi des fidèles. Il nomme cette faculté : le sens illatif, ou sens de l’inférence. Celui-ci, dans l’ordre de la foi, rend le croyant capable de certitude. Certitude fondée sur la réunion, la concentration de signes et de preuves non formelles, mais non moins réelles, sur lesquelles il peut s’appuyer.

En résolvant de la sorte le problème de la certitude de la foi, Newman répond aux sceptiques et aux rationalistes et préserve la foi des petits, en quoi il se montre grand.

Méthode

Introduction à l’étude de Newman et lecture attentive de la Grammaire de l’assentiment.

Évaluation

Écrite ou orale.

Bibliographie

De J.H. Newman

  • Grammaire de l’assentiment
  • Essai sur le développement de la doctrine
  • 15ème sermon universitaire