La journée de l'École Cathédrale

Les Bernardins à 360°

Une rentrée sous le signe du lien


Ne plus se toucher, se sourire, se reconnaître… Alors que toutes nos manières de vivre sont transformées, le Collège des Bernardins vit sa rentrée à la lumière du verbe « relier ».

Lier, relier, relation… Autant de variations qu’il convient d’explorer. Telle est bien la volonté du Collège des Bernardins et sa responsabilité d’affirmer autant que d’expliquer– qu’il n’y a de vie que de relations : le pouvoir de relier est le pouvoir de faire vivre ! Ce verbe « relier » sera comme le cap de cette année.

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© Guillaume Poli / CIRIC
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© Guillaume Poli / CIRIC
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© Guillaume Poli / CIRIC
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© Guillaume Poli / CIRIC
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© Guillaume Poli / CIRIC

(Re)vivez les temps forts de cette journée

En 2001, sous l’impulsion du cardinal Jean-Marie Lustiger, ce bâtiment, classé au titre des Monuments historiques en 1887, est racheté à la ville par le Diocèse de Paris, afin d’y entreprendre un projet culturel audacieux, qui lui redonne vie, dans la fidélité à son origine et tourné vers la modernité…

Laurent Landete, directeur général du Collège des Bernardins

Mot d’accueil

Nous ne prêtons plus tellement attention à la diversité des choses qui nous environnent tant nous sommes habitués à les voir : le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent. Et cependant, c’est seulement parce qu'ils sont reliés entre eux que ces tous les éléments forment un cadre, un univers de vie. Notre vie apparaît donc au sein de ce qui est relié…

Père Laurent Stalla-Bourdillon, professeur au Collège des Bernardins et directeur du Service pour les Professionnels de l'Information (SPI)

Conférence inaugurale

À travers une grille de cours unifiant, l’École Cathédrale vous propose de créer votre parcours de formation. Il ne s’agit plus d’apprendre la théologie mais de la vivre ! Écriture Sainte, Tradition de l'Église, théologie, philosophie, anthropologie morale, mystère d'Israël, spiritualité, art et littérature…

Chaque cours est une porte d'entrée pour cheminer dans la connaissance du Christ…

Nouveautés 2020 - 2021 :

Père Jean-Philippe Fabre, directeur des Cours publics

Les nouveautés de l’École Cathédrale

8 décembre 1965, Place Saint-Pierre à Rome : pour clôturer le deuxième Concile de Vatican, saint Paul VI délivre une série de messages aux gouvernants, aux femmes, aux jeunes, aux artistes, aux travailleurs, aux pauvres et aux malades, etc. C’est le philosophe français Jacques Maritain qui reçoit le message adressé aux « hommes de la pensée et de la science » : « Malheur à celui qui ferme volontairement les yeux à la lumière ! Penser est aussi une responsabilité : malheur à ceux qui obscurcissent l’esprit par les mille artifices qui le dépriment, l’enorgueillissent, le trompent, le déforment ! … »

Florian Michel, historien, en partenariat avec la revue CODEX

Un jour dans l’Histoire

« Le salut vient des juifs. » Cette parole de Jésus, empruntée à l'Évangile de Jean, Jean-Marie Lustiger l'a faite sienne tout au long d'une vie autant marquée par la méditation que par l'action. Cet héritage s’inscrit dans l’esprit de Nostra Aetate (Vatican II, 1965).

Après des siècles de rupture, de mépris, de théologie de la substitution de la part de l’Église, cette dernière dans le contexte de l’après shoah déclare : « Scrutant le mystère de l’Église, le Concile se souvient du lien qui unit spirituellement le peuple du Nouveau Testament à la descendance d’Abraham… Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux Chrétiens et aux juifs, le Saint Concile veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel… »

Sylvaine Lacout, directrice du CCDEJ

Découvrir le CCDEJ

De son shtetl de Vitebsk en Biélorussie à l’avant-garde parisienne, de la tradition à la modernité, de l’empire russe au sud de la France, tout s’enroule et s’enchaîne chez Chagall. Figure charnière, Marc Chagall articule la modernité des formes à des thèmes caractéristiques de sa culture d’origine. Passeur d’espoir, il s’attache à peindre la Bible, après la seconde guerre mondiale, alors que la plupart des artistes occidentaux y renoncent. Chagall se passionne pour cette tâche et porte son regard résolument moderne sur un thème classique…

Mélina de Courcy, professeure d'histoire de l'art au Collège des Bernardins

Une spirale de lecture de l’œuvre de Chagall

« Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme que tu en prennes soin ? ». Cette question magnifique que le psaume 8 nous propose est au cœur du Collège des Bernardins, une « maison » qui se veut au service de la personne humaine…

Mgr Alexis Leproux, président du Collège des Bernardins

Un lieu au service de la personne humaine

Le Collège des Bernardins est aussi le lieu d’échanges, de recherche ou de rencontres inattendues. Au-delà du tumulte médiatique, des passions politiques ou de l’assèchement utilitariste de notre société, colloques, débats, observatoires, concerts, expositions ou conférences proposent de sortir des ornières et élargir l’horizon peut-être trop étroit de nos quêtes de sens contemporaines. À l’heure des gestes barrières c’est à travers le thème du lien que fut évoquée la question du soin.

Véronique Lefebvre des Noëttes, docteure en médecine, psychiatre, gériatre et Claire Oppert, violoncelliste, concertiste, professeur et art thérapeute musicale en unité de soin palliatif.

L'être à l'autre, quand le soin devient lien

Lorsqu’elle n’est pas en concert à travers le monde, Claire Oppert violoncelliste, concertiste, professeur et art thérapeute musicale en unité de soin palliatif joue pour les malades et les personnes en fin de vie. Dans son ouvrage publié en 2020, Le pansement Schubert, elle fait le récit de son propre protocole médical : des rencontres uniques avec des hommes et des femmes souffrant que le chant du violoncelle apaise. Le moment musical qu’elle offre au chevet des patients est « un port abrité dans l’épreuve qui relie les êtres et témoigne de cette part vivante en chacun de nous »…

Le 10 septembre 2020, elle jouait dans le grand auditorium du Collège des Bernardins au rythme des paroles prononcées par ses patients à l’écoute de sa musique

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