Mardis des Bernardins
Frankenstein peut-il nous aider à comprendre le transhumanisme ?
Dans le cadre du séminaire Humanisme, transhumanisme, posthumanisme
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »
Rabelais, Pantagruel (1542)
- « Le fantasme de la fabrication de l’humain en laboratoire est immémorial »
- « Avec le romantisme, les critères habituels du beau, du bon, du vrai disparaissent »
- « Il y a une simplification de la réparation et de l’augmentation de l’homme »
- « Les grands accès de positivisme sont récurrents dans l’histoire de l’humanité »
En juin 1816, Mary Shelley, nourrie des Lumières et du romantisme, conçoit le personnage du Docteur Frankenstein. Ce médecin pense avoir trouvé le moyen de façonner un être humain idéal. Il échoue tragiquement.
Deux siècles après, le contexte technoscientifique pourrait permettre au fantasme prométhéen de créer l’homme de devenir réalité. L’histoire peut-elle mieux se terminer ? Il nous incombe d’inventer une suite, moins noire que Le Dernier Homme, publié dix ans plus tard par Mary Shelley…
Pour aller plus loin
Travaux du séminaire Humanisme, transhumanisme, posthumanisme
Emissions sur France Culture - Grande traversée: Frankenstein! Bienvenue dans le monde des créatures artificielles
Académie Catholique de France, L'homme augmenté conduit-il au transhumanisme?, Editions Parole et silence, 2016
Nathanaël Jarrassé, "Le mythe de l'humain augmenté", Journal du CNRS, février 2014
Monette Vacquin, Frankenstein aujourd'hui: égarements et délires de la science moderne, Editions Belin, 2016
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